Monsieur Robert Gauthier, Agrégé d’Histoire, Inspecteur Général Honoraire de l’Instruction Publique et Président du Comité Lyon Nord-Est, C13, nous a quitté en octobre 2007. A ses funérailles, en l’église Notre-Dame de la Roue à Rillieux, tous ses voisins et amis étaient présents, notamment les membres de la S.E.M.LH. du Rhône et ceux du Lions Club. Les trois filles de Monsieur Gauthier, Suzanne, Hélène, et Colette ont établi d’entrée, avec le prêtre officiant de Rillieux, une atmosphère de paix, de foi, de courage, et d’espérance. Monsieur Gauthier était croyant et il a su transmettre sa conviction.
Avant cet au revoir, j’avais travaillé plusieurs années avec Monsieur Gauthier à la bonne marche du C13, l’aidant dans les annonces de réunions, puis devenant vice-président. J’ai ainsi appris beaucoup durant cette collaboration. Monsieur Gauthier était convaincu de la nécessité de rencontres amicales et, outre la statutaire assemblée générale, il avait établi la traditionnelle fête des Vœux et des Rois tous les ans en janvier. Une conférence culturelle était aussi nécessaire et toujours Monsieur Gauthier nous faisait profiter de son domaine privilégié, l’Histoire, et de ses amis, excellents spécialistes en littérature ou en médecine. En outre, en automne, il était bon d’avoir une petite sortie touristique, allant du parc des oiseaux de la Dombe, au domaine de Courzieu. Monsieur Gauthier avait très spontanément adhéré à un grand nombre de sociétés culturelles, notamment à celle d’Ampère, car ce savant avait été comme lui Inspecteur de l’Instruction Publique.
Après une chute, il dut rejoindre une résidence médicalisée à la Croix- Rousse. Il avait pu humaniser un peu sa petite chambre avec des photographies et des souvenirs personnels, mais les journées étaient longues et l’atmosphère plutôt lourde. Je lui ai rendu visite à plusieurs reprises, et il était heureux de connaître les dernières nouvelles du C13. Lui parler de son arrière petite-fille, Klara, née quelques mois plus tôt, constituait une joie immense et une détente. Également, le journal « La Vie », que je lui apportais presque chaque semaine, était l’occasion de discussions, par exemple sur la visite du patriarche orthodoxe Alexis à Paris. Même si les forces physiques l’abandonnaient peu à peu, les facultés intellectuelles de Monsieur Gauthier étaient toujours bien présentes. Souffrant d’asthme il avait recours à une assistance en oxygène. Il dut même être hospitalisé à plusieurs reprises, et la dernière crise fut fatale.
Monsieur Robert Gauthier est parti, mais dans notre cœur nous le gardons présent. Nous allons faire notre possible pour poursuivre, avec les exigences apprises, écouter patiemment, agir avec courtoisie, prévoir pour satisfaire le plus grand nombre.
Geneviève
Comte-Bellot, Professeur,
Elue
Président du C13 en avril 2007